« Faire d'un événement, si petit soit-il, la chose la plus délicate du monde, le contraire de faire un drame, ou de faire une histoire. »

Gilles Deleuze, Dialogues

jeudi 8 septembre 2011

Merci beaucoup... ありがとう



D'abord merci à tous, pour votre lecture et pour vos réactions très encourageantes. 
Ensuite, à propos des commentaires, je suis novice, et j'ai rectifié le paramétrage. Ca devrait marcher, les commentaires sont ouverts à tous même sans devenir membre. Tous les profils sont acceptés, en principe.


Par mail, j'ai reçu un commentaire de J.C Nozières que je me permets de publier :
" Bonsoir,
Je vois que tu as vite été mise au fait du quotidien tokyoïte. Mon fils est venu passer quelques jour en France à la mi-août avec sa petite famille. Et, effectivement, le problème des approvisionnements était ce qui les préoccupait le plus. D'autant qu'ils ont fini par avoir confirmation que la crèche distribuait aux enfants des nourritures provenant en tout ou partie des zones contaminées.
Il a réussi à inscrire Miyu dans une autre crèche où elle pourra apporter son bento. Et effectivement, ils commandent une partie de la nourriture par internet. 

Félicien a un compteur geiger et si tu as des doutes, je pense qu'il pourrait te le prêter pour tester des zones possibles d'accumulation de radio-nucléides (eaux stagnantes, accumulation de poussières, etc…). "
Le bentô est l'équivalent de la gamelle, de la boîte-repas, très répandu au Japon, depuis l'école jusqu'au bureau. Dans certaines crèches publiques, les puéricultrices conseillent aux parents de déclarer leur enfant allergique pour ainsi avoir le droit d'apporter un bentô sans faire de vague. 
Par contre, il faut reconnaître que le lycée français de Tokyo (de la maternelle au bac) a, dès le printemps, fait de gros efforts pour sécuriser ses circuits d'approvisionnement. Mais les lycéens préfèrent manger à l'extérieur, une soupe aux nouilles ou un truc frit acheté au combini du coin (pour convenience store, superette). Très peu restent à la cantine, ça fait nul ; cantine qui est plutôt de luxe car elle est assurée par des chefs japonais spécialisés en cuisine française mais pas en restauration collective. Si on ne veut pas payer le prix de cette cantine un peu spéciale, la formule bentô marche aussi. J'avoue que l'attitude des parents me laissent un peu perplexe, pour une fois qu'une solution est à portée de main.  
     Voici le genre de document qu'on prend l'habitude de regarder tous les jours         (8 sept 2011) ...                        毎日この地図を見ることは習慣になりました、9月8日




J'ai reçu également une question à propos de l'eau. Il semble qu'à Tokyo, l'eau soit consommable sans problème. Les journaux, les sites des villes, publient les mesures journalières du césium et de l'iode dans l'eau, l'air, avec le taux horaire de radioactivité. A la fin du journal régional, sur la chaîne nationale NHK, tous les soirs à 18h55, la carte du niveau des radiations à Tokyo et dans sa région est donnée en détail. Le premier soir, jour de mon arrivée, l'effet a été un peu glaçant...
Rien dans l'eau à Tokyo mais par précaution, j'achète de l'eau minérale pour mon ado, et moi... je bois du sake.

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